dimanche 24 juin 2007
Premier voyage avec des amis d'expérience
Pour ce premier voyage avec Euphoria, un ami d'expérience a accepté de m'aider à ramener le bateau à bon port. M. Alain Renault a navigué plusieurs années et connait bien le trajet et le passage des écluses entre Saint-Paul de l'Île-aux-Noix et Trois-Rivières. Il m'aidera également avec la réinstallation du mât sur le voilier. Sa fille, Marie-Ève, est aussi du voyage. Ce sera son 5e passage dans la rivière Richelieu!
Odette est venue nous mener à Saint-Paul de l'Île-aux-Noix le mercredi 20 juin en fin d'après-midi. Arrivés au bateau, environ 17h30, on se prépare rapidement et, à 18h00, on quitte le quai. Bon vent et passablement de courant, Alain me conseille judicieusement sur comment prendre mon premier départ du quai avec le bateau. Dans le contexte, il était nécessaire de manoeuvrer un peu avec les amarres pour pouvoir faire tourner le bateau face au vent et prendre un départ plus sûr évitant un accrochage. Le moteur se comporte bien! C'était une de mes inquiétudes. On arrive à faire du 7 noeuds en vitesse de progression sur le fond. On arrivera à la première écluse vers les 20h00 à Saint-Jean-sur-Richelieu. On passera la nuit là et le passage des écluses débutera le lendemain matin (21 juin) à 8h45.
On est les premiers à passer les écluses, nous sommes accompagnés d'un bateau "cruiser" et d'un voilier plus petit qui nous ralentira un peu dans la progression de notre parcours de journée. Pour le passage des ponts tournants, il est nécessaire de rester groupé et par conséquent, il faut attendre les bateaux plus lents pour passer tous en même temps. Ce qui en bout de compte, nous aura coûté environ 45 minutes de retard nous empêchant de passer à la dernière écluse (Saint-Ourse). On passe donc la nuit au quai municipal de Saint-Denis-sur-Richelieu. On en profite pour faire le plein des réservoirs de diésel. Après plus de huit heures de moteur, on constate que la consommation est d'environ 15 litres de diésel. Ce qui est très bien. C'est moins de 2 litres à l'heure à régime normal.
Le lendemain matin, on se réveille, on parcourt les 5 milles nautiques qui nous séparent de l'écluse de Saint-Ourse.(plus ou moins 45 minutes) On passe l'écluse à 8h30. Vers 11 hres, on arrive à Sorel et c'est la dernière étape de navigation avant la réinstallation du mât à Trois-Rivières. Le passage du lac Saint-Pierre était très venteux et n'ayant pas de voiles pour s'appuyer, on s'est fait un peu brasser.... suffisamment pour qu'Alex ait sa première expérience de mal de mer. Au moins, maintenant il sait dans quelle direction il vaut mieux se placer par rapport au vent lorsqu'il faut que ça sorte!
On arrive à Trois-Rivières pour installer le mât à 15h00 comme prévu. Ce qui n'était pas prévu, c'est l'espèce de coup de vent qui nous attendait au premier essai... Imaginez: le mât accroché à la potence et deux gars accrochés au mât qui volait littéralement dans les airs. On a fait face un un coup de vent assez spectaculaire. On a décidé de replacer le mât sur son support et prendre le temps d'aller manger une bouché, question de se replacer un peu les esprits et aussi de coordonnerla suite du voyage.
Odette prendra la relève, elle vient à Trois-Rivière avec l'auto, Alain et Marie-Ève repartiront avec l'auto pour retourner à Neuville. Marie-Ève doit travailler le lendemain et Alain doit préparer la fête de la Saint-Jean. Pendant que Odette nous rejoint à Trois-Rivières, on en profite pour mâter (Prise 2). Il vente fort et ce sera assez difficile de maintenir le mât en place, une personne nous aidera et finalement on y arrivera. Première expérience de vidange de réservoir septique par la suite. Odette arrive à ce moment là. Nous irons nous amarrer à quai, prendre un bière avec Alain et Marie-Ève avant leur départ en auto. On passera la nuit là. Prochaine étape, vers Neuville à la voile avec Odette et Alex.
Quelques photos de ces deux jours.
Mise à l'eau et derniers préparatifs
Ce sera la mise à l'eau! Quel moment excitant quant on a préparé le bateau (surtout notre premier) pendant de longues fins de semaines. Le mât est en position horizontale sur le bateau. reposant sur une structure de bois solide que j'ai confectionnée la semaine passée. On fixe le tout minutieusement en attendant notre tour pour la mise à l'eau.
On nous indique que c'est maintenant le moment "Euphorique". Le tracteur vient donc chercher Euphoria et l'emmène près de la rampe de mise à l'eau. Un "Travel lift" le prend en charge et le dépose sur l'eau. On démarre le moteur. Surprise! Ça démarre comme un charme aurait dit mon père... On amène le bateau à quai et le bateau semble très bien répondre. Aucune fuite d'eau, aucune anomalie observable. On prépare le bateau et ce sera le départ sous peu.
On nous indique que c'est maintenant le moment "Euphorique". Le tracteur vient donc chercher Euphoria et l'emmène près de la rampe de mise à l'eau. Un "Travel lift" le prend en charge et le dépose sur l'eau. On démarre le moteur. Surprise! Ça démarre comme un charme aurait dit mon père... On amène le bateau à quai et le bateau semble très bien répondre. Aucune fuite d'eau, aucune anomalie observable. On prépare le bateau et ce sera le départ sous peu.
Un peu de mécanique
Un autre trois heures de route, une autre fin de semaine au bateau. Cette fois-ci, on attaque une petite révision mécanique à Euphoria. Changement d'huile et de filtre, filtre à air également, ajustement de la courroie, un petit joint à l'époxy car une petite fuite à la jonction du renvoi d'eau dans l'échappement nécessiterait que je démonte au complet l'échangeur de chaleur pour serrer le coude convenablement. Comme c'est mineur, on a décidé de colmater simplement jusqu'à ce que l'occasion se présente. Pour terminer l'entretien moteur, on a ajouté un peu de liquide de refroidissement qui manquait.
Mais voilà que dans mes rêves, mon père mécanicien me fait signe de vérifier l'arbre d'hélice...
En me levant le lendemain, je décide donc d'inspecter cette composante et surprise! Mon arbre d'hélice est croche. Je m'informe, et ce sera dispendieux comme réparation$$$. Je tente donc, par souci d'économie, de démonter l'arbre d'hélice moi-même et ensuite d'envoyer la pièce en usinage. C'est plus ardu que prévu. L'arbre d'hélice est complètement figé dans son socle de jonction à la transmission. Il va falloir être plus brutale. On me recommande donc, étant donné tous les efforts mis à le déloger, de couper l'arbre à la scie à fer. J'ai finalement opté pour cette option.
Les pièces (socle, arbre, hélice) sont donc remises au gens de la Marina qui vont s'occuper de faire refaire la pièce en question et faire balancer le tout. Toujours par souci d'économie, j'ai pris soin de bien dégager l'espace de travail pour faciliter la réinstallation par le mécanicien spécialisé. J'en profiterai pour refaire la cloison qui est passablement endommagée. Tant qu'à réparer cette déficience nous avons décidé de faire également changer toutes les autres pièces qui sont reliées à cet organe de propulsion. Le presse étoupe sera changé par un joint caoutchouc contenant de la graisse au lieu d'une étoupe. Il est généralement connu sous le nom de "Presse étoupe Volvo" (même s'il ne contient pas d'étoupe).
À part le fait qu'il a fallu retourner la pièce une deuxième fois en usine car elle n'était pas de la bonne dimension lors de la première installation, tout est maintenant installé. Pendant tout ce temps de réparation mécanique, les travaux de polissage et de préparation de la coque ont été aussi exécuté et la mise à l'eau est éminentes (quelques jours).
Nous avons également décidé de dédouaner le bateau afin de rapidement le ramener vers Neuville au Club nautique Vauquelin qui sera le nouveau port d'attache d'Euphoria. Prochaine étape; mise à l'eau, derniers préparatifs, et départ vers Neuville.
Mais voilà que dans mes rêves, mon père mécanicien me fait signe de vérifier l'arbre d'hélice...
En me levant le lendemain, je décide donc d'inspecter cette composante et surprise! Mon arbre d'hélice est croche. Je m'informe, et ce sera dispendieux comme réparation$$$. Je tente donc, par souci d'économie, de démonter l'arbre d'hélice moi-même et ensuite d'envoyer la pièce en usinage. C'est plus ardu que prévu. L'arbre d'hélice est complètement figé dans son socle de jonction à la transmission. Il va falloir être plus brutale. On me recommande donc, étant donné tous les efforts mis à le déloger, de couper l'arbre à la scie à fer. J'ai finalement opté pour cette option.
Les pièces (socle, arbre, hélice) sont donc remises au gens de la Marina qui vont s'occuper de faire refaire la pièce en question et faire balancer le tout. Toujours par souci d'économie, j'ai pris soin de bien dégager l'espace de travail pour faciliter la réinstallation par le mécanicien spécialisé. J'en profiterai pour refaire la cloison qui est passablement endommagée. Tant qu'à réparer cette déficience nous avons décidé de faire également changer toutes les autres pièces qui sont reliées à cet organe de propulsion. Le presse étoupe sera changé par un joint caoutchouc contenant de la graisse au lieu d'une étoupe. Il est généralement connu sous le nom de "Presse étoupe Volvo" (même s'il ne contient pas d'étoupe).
À part le fait qu'il a fallu retourner la pièce une deuxième fois en usine car elle n'était pas de la bonne dimension lors de la première installation, tout est maintenant installé. Pendant tout ce temps de réparation mécanique, les travaux de polissage et de préparation de la coque ont été aussi exécuté et la mise à l'eau est éminentes (quelques jours).
Nous avons également décidé de dédouaner le bateau afin de rapidement le ramener vers Neuville au Club nautique Vauquelin qui sera le nouveau port d'attache d'Euphoria. Prochaine étape; mise à l'eau, derniers préparatifs, et départ vers Neuville.
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