mardi 14 août 2007

Petite ballade avec Philip et sa famille

Le 20 juillet, vers 17h30, nous sommes sortis avec Philip et sa famille. Je sais que je suis en retard, mais mon journal de bord serait incomplet si je n'incluais pas cette sortie!

Beau temps ensoleillé, pas trop chaud, vent d'environ 10 noeuds, parfait pour une première sortie!

Justine et Xavier étaient excités et très heureux de venir! Ils ont exploré tous les coins et racoins du bateau.

Nous avons fait quelques taques en face de Neuville. C'était assez relaxe.

De retour vers 20h30, tous étaient contents de la sortie. Xavier et Justine ne voulaient plus partir. Hé bien, il y aura peut-être une reprise!

Voici des photos prises par Philip, Anne et Justine:
http://picasaweb.google.com/philip.lacoste/VolierEuphoria2007?authkey=wOxQvTdXZ2A

lundi 13 août 2007

Platon et les Perséides

Quel lien y a-t-il entre Platon et les Perséides me direz-vous?

D'abord, il y a un endroit, en face de Portneuf qui se nomme Pointe-au-Platon. Nous nous y sommes rendus suite à l'invitation de Pacifia qui voulait aller dormir à l'ancre à cet endroit paisible et magnifique.

Sommes partis samedi vers midi, avant que la marée soit trop basse pour sortir et profiter du beau vent. Progression difficile au début, on le savait, contre marée et vent, on fait du sur place ou on recule!

Vers une heure, on réussit à remonter tranquillement et vers 14h, on fait de très beaux et longs taques car le vent est du nord-ouest.

Pointe-au-Platon en vue, le vent a tellement diminué qu'on affale les voiles et on fait le dernier petit bout à moteur. Vers 17h, on met l'ancre.

Pacifia arrive peu de temps après nous et nous offre un apéro. On prend l'annexe et au comble de la joie d'Alex, avant de nous rendre sur Pacifia, on fait un petit tour l'autre côté de la pointe pour aller voir la fameuse plage de sable dont on nous avait parlée.

Pendant que les adultes jasent en prenant l'apéro, Alex pêche. On entend les poissons sauter à tous moments! C'est l'occasion ou jamais!

On soupe tard, 20h30 et on retourne prendre l'air. Et les Perséides!!! Quel ciel étoilé! Loin de la pollution lumineuse de la ville, on contemple les cieux comme jamais! Étoiles filantes, petits et gros points qui brillent... c'est magique!

Le lendemain, 7h30, on est reparti car Luc retourne au travail et doit quitter vers midi. Pas de vent et quand il y en a, il est de l'est car on annonce de la pluie en soirée. Donc on fait le retour à moteur. Arrivés à Neuville vers 10h30. Nettoyage et ramassage et vite à la maison car Luc doit faire ses bagages, dîner et quitter!

Une belle aventure qu'on refera car il y a le Domaine Joli (accessible par la Pointe-au-Platon) qu'on n'a pas eu la chance de visiter et qui selon ce qu'on entend, en vaut grandement la peine!

Voici des photos que Jacqueline m'a envoyées: (d'autres viendront plus tard)
Pointe-au-Platon

jeudi 9 août 2007

Bienvenue la visite!

Le mardi 7 août, Denis et Agathe sont venus faire une première ballade en voilier.

Ensoleillé, vent de moins de 10 noeuds, temps idéal pour une première fois.

Avons fait 2-3 heures de voile un peu à l'ouest de la marina.

Avons fait un essai avec notre logiciel de navigation: laisser les traces de nos déplacements. Le tout a bien fonctionné. Cela va m'aider à compléter le carnet de bord.

Denis et Agathe semblaient bien heureux de leur ballade! Nous, on trouve cela un peut trop molo car il n'y a plus de défi. Dans le fond, c'est ok de ne pas avoir de défi avec la visite, c'est moins stressant.

Qui seront les prochains???

Feux d'artifices, prise 2

Samedi 4 août, on repart pour les feux d'artifices!

Un peu plus de vent pour l'aller que la dernière fois, on a genois et grande voile. On progresse beaucoup plus vite aidé de la marée descendante.

On se prépare à mettre l'ancre et encore une fois, j'annonce un bris à Luc qui est sur le pont, prêt à faire les manoeuvres d'ancrage. "Luc, le moteur ne réagit plus!" Que je pousse la manette du moteur avant ou arrière, le régime du moteur ne réagit pas.

Luc se dépêche à mettre l'ancre et fait l'analyse de la situation. Il découvre qu'un câble est cassé, c'est ce qui cause le problème. Comme Luc est ingénieux et créatif, il trouve une solution avec un élastique, communément appelé "bungee"

On finit par souper vers 19h30, on mourait de faim!

Pour ce qui est des feux, du Portugal, toute la famille est unanime, on est déçu de la performance. Pas aussi beau que l'Espagne.

Beau dodo, peu de vent donc peu de vagues.

Le lendemain, bon vent, très bon vent! Nous avons réussi à faire le trajet Ile-Neuville complètement à voile, même sous les ponts! Je suis très fière de nous! Nous avons eu des pointes de vent allant jusqu'à 30 noeuds et de belles vagues! Ça brassait pas mal plus que d'habitude et comme c'était plaisant!

Luc, ayant fait toutes les manoeuvres de bras (car de mon côté, l'histoire n'est pas finie avec mes épaules), il était pas mal fatigué en soirée. Noémie, elle, est restée dans la pince à dormir ou à se faire brasser jusqu'à St-Augustin. Le vent avait diminué, le gros fun était passé. Ha! les ados!

Ballade qui en valait la peine pour le retour à Neuville! Ha oui! Je dois dire que la débrouillardise de Luc nous a permis de renter à quai comme si de rien était! Génial, n'est-ce pas?

Désolée, pas de photos de cette aventure, trop occupés à manoeuvrer!

lundi 23 juillet 2007

Les feux d'artifices en douceur

Samedi 21 juillet, départ vers le nord de l'ile d'Orléans. On va voir les feux d'artifices. Noémie et Shaun nous accompagnent. Ensoleillé, vent faible, on y va au genois car on attend Pacifia.



Ballade douce et agréable. Il fait chaud, Noémie et Alex se baignent.

Ancrage près du pont de l'ile. Plus la soirée avance, plus il y a des bateaux! En attendant les feux, certains pêchent, d'autres relaxent.











Nous sommes vraiment bien placé pour voir les feux. Ils sont magnifiques!

Pas de vent, notre bateau vire avec les changements de marées. Pas d'inquiétude pour l'ancrage. Beau dodo pour tout le monde.

Le lendemain, retour vers Neuville. Toujours pas de vent, pas assez pour nous rendre. Faisons du moteur.

Déposons nos tourtereaux, au vieux port de Québec afin qu'ils puissent passer du temps dans le Vieux. Nous en profitons pour manger.

Après le dîner, la progression est difficile vers Neuville car marée trop forte, on fait du sur place à moteur au max.

On s'ancre, on se repose, Alex pêche. Quelques heures plus tard, on arrive à Neuville, mais la marée est trop basse et on ne peut pas entrer à la marina. On s'ancre de nouveau, on attend une couple d'heures et on en profite pour faire le ménage à l'intérieur du bateau.

On entre à quai vers 22h. À la noirceur, on a vraiment besoin d'équipier pour faire l'entrée et les manoeuvres d'accostage! On s'en vient bon!

Pour voir d'autres photos:
Ile d'Orléans

vendredi 20 juillet 2007

Une baignade bien arrosée!

Mercredi en après-midi, 14h, chaleur intense, on décide d'aller se baigner dans le fleuve. Pas de vent. On s'ancre côté nord du fleuve, passé l'auberge, près des deux silos.

Alex est le premier à l'eau. Je trouve que le courant est vraiment fort... je n'aime pas ça. Noémie saute à l'eau. Les enfants se tiennent à la corde qui relie le bateau gonflable au voilier. Je n'aime toujours pas ça, s'ils échappaient la corde! Luc prépare alors des "fers à cheval" avec des "frites de piscine" reliés aux extrémités d'une corde de 100 pieds. Les enfants passent le fer à cheval sous leurs bras et sont donc retenus au bateau (50 pieds chacun). Ouf, je respire.

Une fois rafraichis, Noémie et Alex décident d'aller pêcher. Le temps est nuageux, la pluie ne tarde pas à arriver. La pêche est écourtée, les orages sont au-dessus de nous! Il pleut vraiment fort!

Tonnerres, éclairs, pluie cinglante, vagues, vent qui fait pencher le bateau, on se fait brasser! Alex est inquiet, Noémie réussit à dormir!

Luc et moi nous nous habillons avec pantalons et bottes de pluie, imper et veste de sauvetage. Prêts à agir si le voilier chasse c'est-à-dire si l'ancre ne tient pas bien.

Premier orage passé, j'ai le temps de préparer un bouillon de poulet car il est 17h. Que ça réchauffe l'intérieur!

Le vent vire de bord, le tonnerre et les éclairs s'y remettent! On se fait un peu moins brasser, on voit que pire de l'orage est sur la rive sud. Mais il pleut tout de même des cordes!

Comme on ne pouvait pas retourner à la marina avant car la marée était trop basse, on lève l'ancre vers 19h et on retourne au quai. On est pas mal de la réaction des enfants. Aucune panique... et des aventures à conter!

Notre ancre a tenu bon, on sait qu'elle est fiable. Sur 5h, on s'est fait arroser par le ciel pendant 3h!!! :-)

jeudi 12 juillet 2007

Circuit de diésel révisé

Suite à la dernière mésaventure, il valait le coup de passer un peu de temps à revoir le circuit de diésel. Nous avons donc, Alex et moi, vidangé le contenu entier du réservoir de diésel pour nous assurer qu'il ne contenait que du diésel. Nous en avons retiré une sorte de boue (un cambouis de diésel) en fond de réservoir qui aurait pu nuire au fonctionnement normal du moteur. Une fois cela terminé, le réservoir a été rempli de bon diésel, et que du diésel...

Pour prévenir l'humidité, nous allons toujours prendre soin d'ajouter un additif lors des pleins de diésel pour éviter tous problèmes de ce côté.


Aujourd'hui j'ai changé tous les filtres de la ligne d'approvisionnement du moteur en diésel. Le filtre primaire (séparateur d'eau) et le filtre fin avant la pompe haute pression ont été remplacés par des neufs. La ligne a été saignée de l'air qui aurait pu s'infiltrer. J'en ai profité pour également remplacer l'huile moteur et aussi améliorer le réglage de la courroie qui avait tendance à se déserrer.

Après avoir vérifié et corrigé une petite fuite à la pompe primaire de diésel, un ménage en bon et due forme a été fait. Lorsqu'on entreprend des travaux, le bateau se transforme assez rapidement en une sorte d'atelier.

Nous avons donc pu sortir en fin de journée pour une belle balade de 4 heures à la voile dans le secteur de Neuville vers le haut fond de Saint-Augustin. Alex éprouve des difficultés avec le mal de mer. Il va falloir changer une peu notre stratégie à ce sujet.

Les vents on variés entre 10 et 20 noeuds. Nous avons débuté au grand largue sous génois seulement et poursuivi un peu plus tard en ajoutant la grande voile. Ce fût une sortie sans difficultés.

dimanche 8 juillet 2007

Mettre de l'eau dans son vin, c'est bien... mais dans le diesel, hummm!

Dimanche 8 juillet 11h, on se décide, on sort faire une ballade! Vent faible, ensoleillé, ça commence en douceur.

Luc fait la sortie d'Euphoria et je prends la barre puisque j'ai des bursites aux épaules et je veux les épargner un peu. Au moment de monter la grande voile, nez au vent, le moteur arrête tout seul! Luc vient faire une vérification.... il ne redémarre pas. Alex et lui s'affairent donc à hisser la grande voile et le genois afin de pouvoir nous diriger plus facilement.

Je suis donc seule à la barre, à profiter du soleil alors que Luc va se mettre le nez dans le moteur. Il réalise bien vite qu'il y a de l'eau dans le diésel! Alex aide Luc en lui procurant ses outils et lorsque j'ai besoin, les gars viennent m'aider à faire les virements de bord.

Luc appelle Régulus III afin de recevoir des conseils. Ils viennent nous indiquer un endroit où jeter l'encre. Luc Dufour vient donner quelques conseils à bord et malgré plusieurs tentatives pour purger le moteur de son eau, c'est sans succès! Les conditions ont changé: vent plus fort, vagues plus fortes. Pas facile pour Luc de travailler la tête en bas... le mal de mer vient vite!


On est remorqué à la marina. On règle le problème. On retourne à notre quai et on respire! Dire qu'on est presque sorti avec 4 invités hier! OUF!

Pourquoi de l'eau dans le diésel vous vous demandez? Voici quelques explications possibles:
  1. Lorsque le bateau était sur son ber, le réservoir n'était pas plein, il a pu avoir de la condensation et accumuler de l'eau.
  2. Lorsque Luc a voulu déboucher le conduit d'aération du réservoir sceptique, il s'est trompé et il a envoyé de l'eau (avec un boyau d'arrosage) dans le conduit ventilation du diésel!
Pourquoi ne pas avoir agi et vidé tout le réservoir de diésel?
  • Ayant fait les canaux sans problèmes, on n'en voyait pas la nécessité, tout s'était bien passé!
  • Pour ce qui est de la 2e explication, on avait jugé que le réservoir étant plein, comment aurait-il été possible de faire entrer de l'eau? Le moteur ayant fonctionné pour changer de quai, et à quelques reprises à notre quai (sans départ sur le fleuve), c'était histoire du passé!
On a appris:
  1. C'est qu'en cas de doute, il vaut mieux vider le tout (diésel et eau) à quai, en sécurité, plutôt que de le faire dans des conditions moins agréables!
  2. On devrait écouter les gens plus expérimenter que nous dans le domaine! On nous l'avait suggéré, mais on a mal raisonné! (Il y avait au moins un litre d'eau d'enlevé aujourd'hui!)

Un merci vraiment tout spécial à Luc Dufour (Capitaine du Régulus III) de nous avoir aidé côté technique lorsque nous étions sur le fleuve, de nous avoir trouvé quelqu'un pour nous faire remorquer, à M. Fernand (Capitaine du "L'ivresse des mers")qui est venu avec son gros bateau moteur nous remorquer jusqu'à la marina et à nos voisins Paule et Jacques (Le "Part des anges") de nous avoir rassurés et d'avoir trouvé la solution à notre moteur qui ne voulait pas redémarrer malgré les maintes tentatives de Luc.

Une journée riche en apprentissage! Alex a été un matelot exceptionnel! Il a beaucoup aidé et a gardé son calme. Tout le monde d'ailleurs était assez calme... même s'il y avait un stress intérieur!

Finalement, vous comprenez certainement que nous avons de l'expérience à prendre avant de vous inviter à bord, chers amis!

Pour voir quelques photos: http://picasaweb.google.com/luc.brassard/DeLEauDansLeDiSelMSaventureAvecEuphoria

dimanche 1 juillet 2007

De Trois-Rivières à Neuville

Étant très fatiguée par ma fin d'année scolaire, je ne voulais pas partir le soir même de mon arrivée à Trois-Rivières. Nous avons donc fait un dodo. Alex était bien content de me raconter son aventure et me montrer ses photos et films.

Le samedi matin, on a fait les derniers préparatifs avant le départ à voile sur le fleuve St-Laurent:
  • installation des voiles;
  • faire un peu de ménage et s'assurer que le tout ne basculera pas durant le voyage;
  • consulter l'heure des marées et la table des marées afin de choisir le meilleur temps pour avoir la marée en notre faveur près de Neuville;
  • consulter la météo;
  • résultat: départ à 11h00!
  • on décide de dîner avant le départ.
Luc a un GPS qui se connecte à l'ordinateur et on peut voir notre position sur une carte marine, ce que je trouve rassurant.

Par un temps nuageux, assez frais (polar ou coupe-vent nécessaire), et un vent du NW de 15 à 20 noeuds, pas toujours régulier, nous filons à une vitesse maximale moyenne de 7 noeuds. Nos allures varient: grand largue, travers, rarement vent arrière.

Alex aurait voulu qu'Alain et Marie-Ève soient des nôtres. Il était inquiet. Nous l'incitons à poser des questions afin de le rassurer:
  • Qu'est-ce qu'on fait si on chavire?
  • Qui vient nous chercher?
  • Si je tombe à l'eau?
  • Si on n'a plus de vent?
  • Si on manque d'essence?
  • Si on a une collision?
Le fait de répondre à toutes ses questions le rassure et le niveau de stress descend au fur et à mesure que nous voguons vers Neuville. Au début, Alex était craintif quand le bateau gitait d'une quinzaine de degrés, vers la fin, 30 degrés ne lui faisaient plus peur! Il a tout de même pris quelques Gravol afin d'éviter les nausées...

Au total, on a du faire, par périodes de 10-15 minutes, une quarantaine de minutes de moteur car le vent n'y était plus assez fort.

L'arrivée à Neuville fut pour moi très émouvante! Luc a manoeuvré comme un pro! Il a accosté à notre quai en douceur. Il avait demandé à ce qu'il y ait quelqu'un pour nous recevoir à quai, ce qui fut une très bonne idée. Heure d'arrivée: 19h

Nous avons navigué pendant 8h et je n'ai pas vu le temps passer. Nous avons rencontré 2 cargos et le reste du temps, nous étions presque seuls au monde! J'ai adoré mon expérience! J'étais fière de mon Alex et de mon capitaine!

J'ai déjà hâte à mes prochaines sorties, même si je ne me sens pas vraiment prête à accoster.

dimanche 24 juin 2007

Premier voyage avec des amis d'expérience


Pour ce premier voyage avec Euphoria, un ami d'expérience a accepté de m'aider à ramener le bateau à bon port. M. Alain Renault a navigué plusieurs années et connait bien le trajet et le passage des écluses entre Saint-Paul de l'Île-aux-Noix et Trois-Rivières. Il m'aidera également avec la réinstallation du mât sur le voilier. Sa fille, Marie-Ève, est aussi du voyage. Ce sera son 5e passage dans la rivière Richelieu!

Odette est venue nous mener à Saint-Paul de l'Île-aux-Noix le mercredi 20 juin en fin d'après-midi. Arrivés au bateau, environ 17h30, on se prépare rapidement et, à 18h00, on quitte le quai. Bon vent et passablement de courant, Alain me conseille judicieusement sur comment prendre mon premier départ du quai avec le bateau. Dans le contexte, il était nécessaire de manoeuvrer un peu avec les amarres pour pouvoir faire tourner le bateau face au vent et prendre un départ plus sûr évitant un accrochage. Le moteur se comporte bien! C'était une de mes inquiétudes. On arrive à faire du 7 noeuds en vitesse de progression sur le fond. On arrivera à la première écluse vers les 20h00 à Saint-Jean-sur-Richelieu. On passera la nuit là et le passage des écluses débutera le lendemain matin (21 juin) à 8h45.

On est les premiers à passer les écluses, nous sommes accompagnés d'un bateau "cruiser" et d'un voilier plus petit qui nous ralentira un peu dans la progression de notre parcours de journée. Pour le passage des ponts tournants, il est nécessaire de rester groupé et par conséquent, il faut attendre les bateaux plus lents pour passer tous en même temps. Ce qui en bout de compte, nous aura coûté environ 45 minutes de retard nous empêchant de passer à la dernière écluse (Saint-Ourse). On passe donc la nuit au quai municipal de Saint-Denis-sur-Richelieu. On en profite pour faire le plein des réservoirs de diésel. Après plus de huit heures de moteur, on constate que la consommation est d'environ 15 litres de diésel. Ce qui est très bien. C'est moins de 2 litres à l'heure à régime normal.

Le lendemain matin, on se réveille, on parcourt les 5 milles nautiques qui nous séparent de l'écluse de Saint-Ourse.(plus ou moins 45 minutes) On passe l'écluse à 8h30. Vers 11 hres, on arrive à Sorel et c'est la dernière étape de navigation avant la réinstallation du mât à Trois-Rivières. Le passage du lac Saint-Pierre était très venteux et n'ayant pas de voiles pour s'appuyer, on s'est fait un peu brasser.... suffisamment pour qu'Alex ait sa première expérience de mal de mer. Au moins, maintenant il sait dans quelle direction il vaut mieux se placer par rapport au vent lorsqu'il faut que ça sorte!

On arrive à Trois-Rivières pour installer le mât à 15h00 comme prévu. Ce qui n'était pas prévu, c'est l'espèce de coup de vent qui nous attendait au premier essai... Imaginez: le mât accroché à la potence et deux gars accrochés au mât qui volait littéralement dans les airs. On a fait face un un coup de vent assez spectaculaire. On a décidé de replacer le mât sur son support et prendre le temps d'aller manger une bouché, question de se replacer un peu les esprits et aussi de coordonnerla suite du voyage.

Odette prendra la relève, elle vient à Trois-Rivière avec l'auto, Alain et Marie-Ève repartiront avec l'auto pour retourner à Neuville. Marie-Ève doit travailler le lendemain et Alain doit préparer la fête de la Saint-Jean. Pendant que Odette nous rejoint à Trois-Rivières, on en profite pour mâter (Prise 2). Il vente fort et ce sera assez difficile de maintenir le mât en place, une personne nous aidera et finalement on y arrivera. Première expérience de vidange de réservoir septique par la suite. Odette arrive à ce moment là. Nous irons nous amarrer à quai, prendre un bière avec Alain et Marie-Ève avant leur départ en auto. On passera la nuit là. Prochaine étape, vers Neuville à la voile avec Odette et Alex.

Quelques photos de ces deux jours.

Mise à l'eau et derniers préparatifs

Ce sera la mise à l'eau! Quel moment excitant quant on a préparé le bateau (surtout notre premier) pendant de longues fins de semaines. Le mât est en position horizontale sur le bateau. reposant sur une structure de bois solide que j'ai confectionnée la semaine passée. On fixe le tout minutieusement en attendant notre tour pour la mise à l'eau.

On nous indique que c'est maintenant le moment "Euphorique". Le tracteur vient donc chercher Euphoria et l'emmène près de la rampe de mise à l'eau. Un "Travel lift" le prend en charge et le dépose sur l'eau. On démarre le moteur. Surprise! Ça démarre comme un charme aurait dit mon père... On amène le bateau à quai et le bateau semble très bien répondre. Aucune fuite d'eau, aucune anomalie observable. On prépare le bateau et ce sera le départ sous peu.

Un peu de mécanique

Un autre trois heures de route, une autre fin de semaine au bateau. Cette fois-ci, on attaque une petite révision mécanique à Euphoria. Changement d'huile et de filtre, filtre à air également, ajustement de la courroie, un petit joint à l'époxy car une petite fuite à la jonction du renvoi d'eau dans l'échappement nécessiterait que je démonte au complet l'échangeur de chaleur pour serrer le coude convenablement. Comme c'est mineur, on a décidé de colmater simplement jusqu'à ce que l'occasion se présente. Pour terminer l'entretien moteur, on a ajouté un peu de liquide de refroidissement qui manquait.

Mais voilà que dans mes rêves, mon père mécanicien me fait signe de vérifier l'arbre d'hélice...
En me levant le lendemain, je décide donc d'inspecter cette composante et surprise! Mon arbre d'hélice est croche. Je m'informe, et ce sera dispendieux comme réparation$$$. Je tente donc, par souci d'économie, de démonter l'arbre d'hélice moi-même et ensuite d'envoyer la pièce en usinage. C'est plus ardu que prévu. L'arbre d'hélice est complètement figé dans son socle de jonction à la transmission. Il va falloir être plus brutale. On me recommande donc, étant donné tous les efforts mis à le déloger, de couper l'arbre à la scie à fer. J'ai finalement opté pour cette option.

Les pièces (socle, arbre, hélice) sont donc remises au gens de la Marina qui vont s'occuper de faire refaire la pièce en question et faire balancer le tout. Toujours par souci d'économie, j'ai pris soin de bien dégager l'espace de travail pour faciliter la réinstallation par le mécanicien spécialisé. J'en profiterai pour refaire la cloison qui est passablement endommagée. Tant qu'à réparer cette déficience nous avons décidé de faire également changer toutes les autres pièces qui sont reliées à cet organe de propulsion. Le presse étoupe sera changé par un joint caoutchouc contenant de la graisse au lieu d'une étoupe. Il est généralement connu sous le nom de "Presse étoupe Volvo" (même s'il ne contient pas d'étoupe).

À part le fait qu'il a fallu retourner la pièce une deuxième fois en usine car elle n'était pas de la bonne dimension lors de la première installation, tout est maintenant installé. Pendant tout ce temps de réparation mécanique, les travaux de polissage et de préparation de la coque ont été aussi exécuté et la mise à l'eau est éminentes (quelques jours).

Nous avons également décidé de dédouaner le bateau afin de rapidement le ramener vers Neuville au Club nautique Vauquelin qui sera le nouveau port d'attache d'Euphoria. Prochaine étape; mise à l'eau, derniers préparatifs, et départ vers Neuville.

jeudi 31 mai 2007

L'électricité, une réfection s'impose...

Un système électrique en bonne condition dans un voilier est un élément, certes, de confort mais, c'est aussi une question de sécurité à ne pas négliger.

Pour cette étape de rénovation, nous avons la chance d'avoir l'aide de Philip (Frère d'Odette). Il a une formation et beaucoup d'expérience dans le monde de l'avionique qui nécessite de ne rien laisser au hasard. Pour mettre de l'ordre dans l'électricité d'Euphoria, c'est une chance à ne pas laisser passer.

L'état de l'installation électrique est généralement fonctionnel mais dans un désordre peu commun. Des tours de passe-passe électriques pas toujours "catholiques", pouvaient inspirer un vocabulaire garni des Saints du ciel... Étant un peu à l'étroit dans le voilier et compte tenu des longues heures à se contorsionner dans des endroits exigus, il valait mieux laisser les saints sur leurs nuages. Voir ici pour quelques photos avant les travaux.

Le rapport d'inspection fait en janvier par un professionnel nous indiquait qu'il fallait refaire le circuit de 110 volts. Il était non conforme. Il fallait également couvrir les bornes des accumulateurs électriques au sujet du circuit 12 volts. Après une inspection sommaire de Philip, il était assez évident qu'il valait mieux ne pas s'en tenir à ces simples recommandations et passer à travers une révision complète de l'installation.

Le compartiment des accumulateurs a été révisé en entier. Les accumulateurs inspectés, les coffres isolés, le filage refait, le sélectionneur de banque changé et repositionné au tableau de bord central, le chargeur 110 volts ramené près des accumulateurs, plusieurs fils remplacés et c'est sans compter le nettoyage du compartiment.

Le tableau de bord central a été démonté pour laisser voir le fouilli électrique. Là aussi le travail a été énorme. Deux panneaux de disjoncteurs ont été ajoutés. Un pour le 110 volts et un autre supplémentaire pour le 12 volts. En bout de compte, le but était d'éliminer le plus de fusibles possibles qui sont localisése à peu près partout dans le voilier. En réalisant cette réfection électrique, il ne restera que quelques fusibles bien identifiées pour des besoins stratégiques. La réorganisation ne sera pas que visuelle. Le schéma de branchement sera revu en entier et il sera possible de voir les ampères consommés en temps réel ainsi que le voltage de chacune des banques d'alimentation incluant les panneaux solaires. Le panneau d'origine sera conservé et réparé. Le tout clairement identifié pour éviter la confusion.

L'installation du tableau de bord central fût l'étape finale. Avant d'y arriver, en plus de la section des accumulateurs, il y a eu inspection de plusieurs composantes, nous avons entre autre découvert le chauffe eau (selon l'ancien propriétaire il n'y en avait pas???) C'est curieux...
En plus, il fonctionne à merveille. Le frigo aussi est opérationnel. Les diverses pompes (circuit d'eau et évacuation de cale) sont également fonctionnelles. Le circuit électrique du moteur est révisé et les mises à la terre ont été réparées par endroit. Les instruments et l'éclairage de navigation ont été revus également.

En gros, le travail est considérable. J'en oublie des bouts, ça, c'est certain! Après 2 longues fins de semaines (6 jours) il ne restait qu'à aller changer l'antenne VHF au bout du mât et installer la nouvelle radio VHF ASN. Certains filages seront à remplacer dans le futur. Nous attendons de démâter entre autre. Quelle amélioration Euphoria a subi avec l'aide de Philip! Merci infiniment Phil! Voir ici pour des photos pendant et après les rénovations électriques.

lundi 21 mai 2007

Les rénovations, à l'attaque des odeurs de diésel

La première grande tâche lorsque nous avons entrepris les travaux en était une de "NETTOYAGE". Une fuite de diésel pendant l'hiver 2005 (sous les anciens propriétaires) a fait des dommages assez importants en terme d'odeur dans le bateau. Cette odeur s'imprègne dans les coussins et il est généralement de mise de les remplacer. On dit donc $$$... Nous avons recherché la manière d'y arriver par du nettoyage. Nous avons lavé à grande eau et du savon pour enlever le plus gros de l'odeur. On n'y arrive pas si simplement que cela. Il a fallu reprendre le processus une deuxième fois en y ajoutant une bonne quantité de vanille dans l'eau. Oui Oui... de la VANILLE! C'est une bonne façon de neutraliser les odeurs fortes.

En faisant des recherches dans Internet, on a également repéré des solutions qui indiquaient d'utiliser des huiles essentielles d'orange et de sapin. Il semblerait que cela aussi a la faculté de neutraliser l'odeur de diésel.

Après deux processus complets de lavage et de séchage au soleil, nous estimons avoir vaincu à 95 % l'odeur émanant des coussins. Il reste maintenant à voir comment procéder avec le bateau.

D'entrée de jeu, je vous déconseille fortement d'y aller de la tentation de mettre un produit magique dans le fond de cale et laisser faire le temps avec le roulis... On présume que c'est l'option qui a été tentée par les proprios précédents. Il n'y aura pas de miracles! Pour y arriver, il faut ouvrir les planchers et nettoyer en profondeur les fonds de cale.

C'est ce que nous avons fait. En ouvrant les planchers, nous avons vu qu'il y avait eu négligence importante dans le traitement au problème. Nous avons ramassé dans certaines zones, sous les planchers, jusqu'à 2 cm de cambouis composé d'eau et de diésel crasseux. Savons, brosse à récurer, variété de produit en passant par l'eau de javel et beaucoup d'énergie nous ont permis de venir à bout des sources d'odeur. Afin de terminer le travail, nous avons pris soin d'appliquer une peinture de fond de cale. C'est beaucoup de travail, mais il faut passer par là pour y arriver.

Cette étape importante des rénovations nous a demandé plusieurs jours de travail (coussins: 3 jours, fond de cale: 3 jours ). C'est lorsqu'on revient une fin de semaine suivante qu'on se rend compte du résultat. Ça se sent! Les travaux vont donc passer à une autre étape. Ce sera l'électricité.

jeudi 8 mars 2007

euphoria-Le voilier


Ce Blog est là pour relater différentes aventures de notre famille lors de nos voyages en bateau. En laissant ici et là quelques lignes et quelques images, vous pourrez voyager un peu avec nous.

Notre voilier "Euphoria", un Jeanneau Attalia de 32 pieds (10,3 m), a été construit en 1986. Il a connu quelques propriétaires et nous somme les quatrièmes. Notre voilier n'a pas encore eu l'occasion de nous faire voguer sur l'eau. Il nous attend sur un ber à Saint-Paul-de-l'ïle-aux-Noix en bordure de la rivière Richelieu près du lac Champlain. Nous entreprendrons quelques travaux de rajeunissement au cours du mois d'avril et mai avant d'entreprendre ensemble un premier itinéraire nous amenant vers Québec.


Les prochains articles traiteront entre autres de nos préparatifs en vue de cette première aventure.