samedi 31 juillet 2010

Situation idéale... pour s'échouer!!

C'est ce que Luc m'a répondu quand, à une heure du matin, je le réveille pour lui dire que le voilier commence à pencher d'une façon inquiétante!

Je m'étais levée vers minuit et demie pour aller à la toilette et j'entendais le plancher craquer. Je retourne me coucher, mais incapable de m'endormir. Luc m'avait dit: "Il se peut qu'on s'échoue." Mais ne sachant pas trop à quoi m'attendre, bien j'ai l'imagination fertile, disons.

Je décide de lire un peu pour me changer les idées, mais là, je sens qu'on penche. Je sors. Je regarde le profondimètre: 4,5pi!!! Ça ne va pas!!! J'attends tout de même, mais à 1h30, là, je n'ai pas pu m'empêcher de réveiller Luc.

En une demie heure, le bateau a pris un angle d'au moins 45-50°! On faisait du rappel sur le pont de notre voilier! Pour moi, pas question d'entrer dans le bateau! Si j'entre, je n'aurai pas d'autre choix que d'aller du côté le plus bas et ça pourrait nous faire pencher encore plus!

Luc décide donc de m'accompagner au clair de lune. C'est là qu'il me dit: "C'est une situation idéale pour échouer. Un beau claire de lune, la mer est d'huile, pas de vent, pas froid, personne malade. Tout ce qu'on peut faire, c'est attendre et observer."

C'est ce qu'on a fait, bien assis sur le pont. Luc est allé chercher nos chaises de camping pour qu'on soit plus confortables et nos manteaux, car à 3h, ça devenait frisquet. Une petite brise s'était levée.

On a observé la marée qui descendait et la rive se rapprocher du voilier... Je n'en reviens tout simplement pas! Tellement penché! Mais il y a une limite et le bateau, à une certaine étape, ne penche plus, il est bien enfoncé dans la vase.

On a observé la marée remonter... jusqu'à l'attaque des maringouins! C'était le party pour eux et nous, comme on avait un peu froid, on a décidé d'entrer. L'eau continuait à monter et là je me disais: "Et si on restait succionné dans la vase et l'eau continue de monter... ça va venir dans le bateau!" Mais non, tout s'est passé en douceur et en une demi-heure, entre 5h et 5h30, le bateau était revenu en position normale.

L'heure du petit déjeuner... et tout d'un coup, on entend un bruit sourd, comme un moteur. Mais non, c'était le bateau qui se virait nez face à la marée montante et la quille frottait au fond! C'est bon, on flotte vraiment. On attend le niveau d'eau et d'un commun accord, on décide qu'on part après le déjeuner.

Alors à l'Île au Canot, il y a deux bouées où on peut s'ancrer pour se protéger des vents d'Ouest: une en face de la maison des Lachance et l'autre plus à l'Est. Celle qu'on a pris était celle en face de la maison.

J'ai beaucoup appris de cette situation hors de l'ordinaire: la prochaine fois, si l'autre bouée n'est pas disponible, on va s'ancrer dans le milieu. S'échouer, n'est pas toujours une situation dramatique et désastreuses!

jeudi 29 juillet 2010

Vent ON/OFF

Entre Gros Cacouna et Cap à l'Aigle, le vent n'était vraiment pas stable. On a fait très peu de véritable voile. À notre sortie, on voyait les nuages de pluie s'en venir sur nous... alors vite les impers!

On a profité du courant, fait un peu de près, mais la majorité du temps, on avait notre grande voile et on était à moteur. Le vent venait, partait, selon les nuages de pluie qui nous arrivaient.

Journée nuageuse, froide, mais sans vague. Pas très fatiguante à comparer à hier.

On a un bateau à l'épaule car ici, la marina est vraiment pleine! On passera une bonne nuit et demain, on vise l'Île au Canot. Une longue navigation en vue.

Merveilleux chauffage!

Il faut bien que j'en parle, du chauffage! Parce qu'en ce moment, il chauffe. Et ce n'est pas la première fois!

J'ADORE le chauffage! Je trouve que cela change totalement la vie dans le bateau!

  • Quand la nuit tombe fraîche et qu'on a un petit frisson avant de se coucher... on met un peu de chauffage. Il garde la température confortable toute la nuit et au petit matin, on peu déjeuner sans s'habiller comme un ours!
  • Quand on a mal fermé l'écoutille de la pince, on s'est fait un "lit d'eau". Imaginez-vous donc que notre fameux chauffage a réussi à tout sécher et le lendemain, tout était sec! Wow! J'adore!
  • Quand on a des vêtements mouillés parce qu'on ne s'est pas changé à temps ou qu'on entre avec les impers dégoulinant, le séchage est une merveille! Il sèche le tout en un temps record! Comme c'est agréable!
  • Quand on a fait une navigation sans soleil, qu'il a plu, que le vent et froid, c'est donc extraordinaire d'arriver à quai l'intérieur tout chaud! Ça remonte le moral!
Nous qui aimons venir dans l'Est et voulons explorer plus loin encore à l'Est, ce sera vraiment très apprécié!

C'était tout un défi de passer les tuyaux et de faire l'installation, mais le coût en valait la chandelle (sans faire de jeu de mots).

MERCI à Luc d'avoir eu la patience et l'habilité de faire cet installation et à Philip d'être venu faire la touche finale avec nous.

VIVE le chauffage!

mercredi 28 juillet 2010

La fureur d'Éole!

Et bien non... le vent n'a pas diminué de si tôt!

Luc est sorti à quelques reprises prendre des mesures de vents avec l'anémomètre et on a atteint un record sur notre appareil portatif: 40 noeuds!!! Il y avait des vagues dans le port!!!

Notre voisin, Lady Maria, a aussi chassé. Il a attrapé le tangon qui était tout près pour se stabiliser et a fait tourner le moteur le temps que la fureur d'Éole passe.

Ça sifflait dans les haubans... je peux vous dire que ça agacent l'oreille d'une auditive!

Alors que Luc était creuvé, aussitôt couché, il ronfle... bien moi, pas capable de mettre la "switch" à off! J'ai fait le guet jusqu'à environ 1h du matin!

J'ai pu dormir jusqu'à 6h, un vent d'Est qui poussait un système nuageux.

Bref, la nuit a été courte! (pour moi!)

HiiiHan! Splashshsh! Pschch! Ouf!

L’Anse à la Barque s’est révélée être un endroit superbement tranquille. On n’a pas bougé d’un poil! L’ancre était «sous nous». Pas une graine de vent, miroir au matin quand on s’est levé. On n’a pas senti les vents d’Est annoncés... ou ils ne se sont pas montrés!

En quittant l’Anse vers 10h, on se rend à la marina de Tadoussac pour faire un arrêt d’une heure: essence, glace, épicerie.

Lorsqu’on quitte Tadoussac, on sent le vent qui se lève dans la baie. On prend 3 ris et on garde le moteur. Ouf! Vagues désordonnées, embruns, on fait du rodéo!!! HiiHan! On fait du saute-moutons! Hé oui, on met nos impers car on se fait mouiller par les embruns. Moi, je me déguise en Mme Glade avec mon ciré orangé et prend les vagues au près. On progresse 3-4 kn. On mange notre sous-marin bien arrosé d’eau de mer. Splashshsh! On vise Gros Cacouna pour s’abriter. Je crois qu’on avait le goût de mettre du piquant dans notre voyage... pour se rappeler des souvenirs de l’été dernier!

Passés l’Île Rouge, la vague change et les moutons disparaissent. Notre vitesse augmente, le bruit des vagues fait Psschch! et c’est agréable de voir que le pire est passé. On déroule le génois, on arrête le moteur vers 13h30. GVoile au 3e ris, génois au premier picot et on fait du 5-6 noeuds. Le temps est gris mais le vent nous mène bien à destination.

En vue de Gros Cacouna, le vent se forcit, on enroule le génois (comme une voile tempête mais mois efficace).

On arrive dans le port de Gros Cacouna vers 16h30, surpris d’y trouver Lady Maria (Gina et Claude). On s’ancre tout près mais la jasette est courte puisqu’on doit faire une opération séchage!

Une écoutille mal fermée dans la pince nous a fait un beau lit d’eau et quelques vêtements sont à sécher. Le plancher est tout mouillé puisqu’on est entré s’y changer. On part le chauffage et on étend nos vêtements mouillés. On relaxe un peu en prenant un p’tit verre de Belle de Brillet. Heureux d’être à l’intérieur car le vent s’est vraiment forcit et la pluie a commencé. On apprécie être dans un endroit protégé.

17h00... on chasse!!! (Ce qui veut dire que notre ancre ne tient pas le bateau en place.) En bobettes et en imper, on sort, on part le moteur et on replace l’ancre en laissant plus de cordage. Bon, cette fois, ça tient!

De retour à l’intérieur, Luc décide de se promener fesses nues... ça fait deux paires de bobettes qu’il mouille!

Le vent est supposé diminuer dans la nuit.

mardi 27 juillet 2010

La descente du Saguenay... en une journée!!!

Levés à 5h sans réveil. On s’était bien reposé la veille! Départ de La Baie à 6h. Beau petit matin, soleil levant, droit dans les yeux. Quelques minutes de moteur pour recharger les batteries et dès qu’on sent le vent, on met les voiles! Toutes hissées, le vent dans le dos, on fait de la voile relaxe!

Rendus près des Iles Coquart, on décide de poursuivre car on annonce un vent d’Est et cet endroit n’offre pas la protection nécessaire. On file...

Panne de vent vers 17h... On fait du moteur pour nous rendre à l’Anse à la Barque, tout près de Tadoussac. Très petite anse, bien abrité des vents. On est seul et c’est vraiment tranquille.

En préparant le souper, quelques kayakistes viennent dans la baie et puis, un peu de lecture et dodo.

Demain, nous pensons quitter le Saguenay. Destination inconnue pour le moment, mais c’est en remontant!

lundi 26 juillet 2010

La Baie - on est relaxe... le chargeur aussi!

Nous sommes de retour à La Baie. Nous n'avons pas encore quitté la marina! Nous avons décidé de ne pas nous battre avec les éléments: pluie et coups de vents violents.

Luc en a profité pour faire toutes sortes de vérifications: moteur, batteries, chargeur...

En parlant du chargeur, il est pas mal relaxe celui-là car il ne subvient pas à la demande!!! (Ça fait un bout mais on ne sait plus précisément depuis quand...) Une chance qu'on a les panneaux solaires! Par un temps nuageux comme aujourd'hui, on trouve cela pas mal malcommode car on doit partir le moteur pour recharger les batteries. Le frigo doit fonctionner et c'est lui qui est le plus gourmand. On aura des tests à faire mais Luc croit qu'on devra le retourner car il est encore sur la garantie.

Là, à 17h30, les coups de vents semblent se distancer et la pluie de même. Alors il se peut que nous allions faire le sentier qui mène à la croix avant de souper.

Demain nous pensons partir tôt pour profiter de la marée et du vent d'Ouest. Destination découverte possible: ancrage à l'Île Coquart.

vendredi 23 juillet 2010

Navigation extraordinaire vers La Baie

On quitte Ste-Rose vers midi, après être allé déjeuner au resto et fait quelques courses.

À voiles toutes déploiyées, nous progressons assez bien au près. Le vent tourne légèrement pour nous aider à atteindre notre destination, ce qui fait en sorte de réduire nos taques et de les allonger! Vent qui nous soutient bien, pas de vagues, vitesse moyenne de 5-6 kn... bref, extraordinaire!

Même si le ciel se couvre et que sous les nuages il fait plus frais, comme c'est agréable de ne pas geler! Celui ou celle qui osera se plaindre de l'été qu'on a...

On décide de se rendre au quai public. Que de belles installations! On peut y laisser son bateau quelques heures gratuitement pour faire une promenade ou pour faire nos courses car on est près de la ville. Services d'essence et de vidange sceptique. On peut même y laisser son bateau, comme à la marina. En fait, il y a partenariat avec la marina, donc pas de compétition, c'est le même tarif de quaiage. (1,20$/pi)

Comme on avait fait les arrangements avec la marina et avec Chantal et Éric qui viendront nous chercher, nous sommes quand même allés à la marina. Avant de partir, nous avons fait un petit tour de voile avec eux. Il y avait du bon vent. Un ris et génois enroulé. Belle gîte qui donne quelques émotions à Chantal mais qui semble tout de même avoir aimé son p'tit tour.

Arrêt de quelques jours dans la parenté pour faire le lavage.

Départ prévu: dimanche ou lundi

jeudi 22 juillet 2010

Ste-Rose-du-Nord

Après notre ballade dans les sentiers de la Baie Éternité, nous décidons de profiter du bon vent.

Départ vers 15h. Sortis de la baie, on se rend compte que le vent n'est pas régulier. Même si on a pris un ris au départ, il faut en prendre un autre et réduire le génois de nouveau. Nos taques ne sont vraiment pas efficaces. Normalement, on remonte bien au près, mais le vent irrégulier (en bourrasques) exige une réduction de voile et nous rend inefficace lorsque le vent est moindre. Tout cela pour dire qu'on a dû enrouler le génois et mettre le moteur...

Arrivés à Ste-Rose vers 20h30. Lady Mariane a bien voulu qu'on se mette à l'épaule, le quai étant déjà occupé. Souper en compagnie de Gina et Claude où on a continué de faire plus ample connaissance.

Heure du dodo arrivé... la houle se met de la partie! Ça brasse! Une chance que le tout s'est calmé sur le coup de minuit, on a pu bien récupérer.

Prochaine destination: La Baie

Baie Éternité... ou coin de paradis

Le trajet s'est fait à moteur de l'Anse St-Jean à la Baie Éternité. Trop peu de vent et contre marée...

À notre arrivée, il n'y avait aucune bouée d'amarrage de disponible. Nous avons demandé à un petit bateau moteur s'il passait la nuit et la chance étant de notre côté, il partait dans une heure et allait nous laisser la bouée pour la nuit.

Quel dommage qu'il y ait tant de bouées disparues!

Notre bouée était à côté de celle de Lady Maria (Gina et Claude). Nous avons fait plus ample connaissance. Quel couple intéressant! Nous avons partagé un peu de Belle de Brillet avec eux.

Le lendemain, nous avons pris l'avant-midi relaxe et nous avons fait une magnifique ballade dans le sentier de la Rivière. Superbe rivière! Nous ne l'avons pas fait tout au long, nous nous sommes arrêtés pour dîner avec les sandwichs que nous nous étions préparées. Les gars se sont même baignés!

Retour par le sentier de la Falaise où nous avons pu observer 3 grands Pics qui mangeaient et fouinaient dans la mousse.

Après-midi sublime!

Départ pour Ste-Rose-du-Nord

mardi 20 juillet 2010

Découverte du Ruisseau Gagnon

En quittant Tadoussac, nous voulions découvrir un autre endroit pour aller ancrer dans le Saguenay. Suite à la suggestion de Gina et Claude, nous nous sommes rendus au Ruisseau Gagnon.

Nous sommes partis vers 16h30 et sommes arrivés vers 20h30. Le tout s'est fait à moteur en prenant le temps d'aller voir d'autres anses où il aurait été possible d'ancrer.

À notre arrivée, il fallait trouver un amarrage terrestre. Une "pin" sur laquelle nous relions le voilier par un long cordage pour ensuite laisser l'ancre pendre au devant du bateau. Nous n'avions pas les coordonnées exactes alors il nous a fallu, à la brunante, tenter de trouver cet amarrage. Pas facile! Les gars sont allés en dinghy se promener sur le bord des côtes et finalement, Alex, aux yeux d'aigle, a trouvé le fameux amarrage! Wow!

Voici les coordonnées où nous nous sommes ancrés. 48°16.019N et 070°02.906W. Il faut aussi un long cordage. Je n'ai pas la longueur pour le moment... dès que Luc me donnera l'info. je la mettrai.

Coin paradisiaque! Nous avons fait un p'tit tour dans le ruisseau le lendemain pour ensuite aller sur la petite île manger une collation dans la grotte. En passant, pour laisser notre dinghy, il y a un endroit tout à fait idéal du côté sud, ie côté Saguenay. Et l'accès à la grotte se fait de là.

Nous avons dîner au bateau pour ensuite quitter et nous rendre à l'Anse St-Jean. Trois heures de près mais avec un bon vent. Un ris pris et le génois enroulé. Superbe navigation, beau soleil! J'étais en camisole et j'ai ajouté un T-shirt! Même pas de mitaines!!! C'est ça l'été???

Les prochaines étapes seront peut-être Baie Éternité et La Baie des Ha! Ha! où il n'y a pas d'Internet. Il se peut que nous allions voir de la parenté mais on verra rendus là-bas!

Voilà!
Ruisseau Gagnon

dimanche 18 juillet 2010

Tadoussac

Cette année, Alex a apporté son vélo à bord. Hé oui! Vous avez bien lu! Son vélo est à bord! Et quand on ancre, le vélo est transporté à terre en dinghy!!! Étonnamment, tout s’est bien passé!

Alex a donc fait du vélo. Il s’est rendu aux dunes de sables. Nous avons fait un sentier. Très belles vues sur Tadoussac. À l’heure du dîner, un nuage de pluie s’est déchargé. Alex a eu tout juste le temps pour nous rejoindre au resto.

Un peu d’épicerie, une sieste et une marche le long de la plage. Ça parait plus long que ça en a l’air et nos pieds versent sur les roches rondes.

La nuit a été super calme.

Demain: Tadoussac pour finir les courses et profiter du coin. On partira vers l’heure du souper en direction de l’Anse Gagnon. (Tout près de l’Anse St-Jean) On a de l’expérimentation à faire côté ancrage. Donc, pas d’Internet pour les prochains 24 heures....

On vous redonne des nouvelles à l’Anse St-Jean!

Tadoussac_vélo

samedi 17 juillet 2010

Cap-à-l’Aigle à Tadoussac

Après une bonne nuit de sommeil, un bon déjeuner au resto, là on part pour Tadoussac!

À la sortie de la marina, la houle est bien installée. Vague d’environ un mètre que l’on doit prendre de travers. Pas très confortable... Alex a pris une Gravol et se couche dans le cockpit, peu après le départ. Il en dort un coup! Près de 4h!

En s’éloignant au large, la vague se prend mieux. Le vent est frais au large. On met notre polar. On ajoute notre coupe-vent /imper à l’approche du Saguenay. On voit les grains qui se préparent.

Près du Haut-Fond Prince, trou de vent. On doit mettre le moteur... et les impers! On a réduit la Gvoile et pris un 2e ris. On se fait brasser un peu mais c’est excitant!

Ce grain passé, on peut faire un petit bout jusqu’à la baie mais au moment de jeter l’ancre, 2e grain. On avait eu le temps de ranger les voiles. Une chance! Le vent a fait tanguer le bateau! Et quelle pluie! Un pluie à s’en noyer de bout, dit Alex! On ne voit plus rien devant, on ne fait que mettre le nez du bateau au vent pour ne pas trop coucher.

Une fois le tout passé, on va finalement s’ancrer. Un souper bien mériter à préparer. Au grand désespoir d’Alex, après le souper, un autre grain! Il ne peut pas gonfler son dinghy et aller à terre faire du vélo. Je crois qu’il faudra attendre à demain... Lecture et Ipod au programme de ce soir!

Tadoussac_2010

Ile-aux-Coudres à Cap-à-l’Aigle

Alex voulant absolument partir, nous profitons de sa volonté et partons. Navigation de nuit, départ à 20h45. La mer est redevenue plane, peu, pas de vent. On a donc dû mettre notre moteur en marche.

Le hic, c’est qu’il y avait un restant de houle et n’étant pas appuyé par la voile, bien, ça donne le mal de mer. Alex a eu le mal de mer et Odette, qui a essayé de dormir, est sortie rapidos prendre de l’air!

Notre cap initial étant Tadoussac, on fait un arrêt à Cap-à-l’Aigle. On n’a fait qu’une demie heure de voile...

À notre arrivée, Alex dort bien dur. La brume se lève, on peine à reconnaitre l’entrée de la marina.

On fait un premier accostage à l’entrée pour ensuite se trouver une place plus abritée.

vendredi 16 juillet 2010

Berthier à l'Ile aux Coudres

Départ à 10h avec un vent léger. On fait du largue ou du vent arrière en direction de Grosse-Ile. Superbe navigation, mer presque plate et on roule jusqu'à 9kn dans certains secteurs. Très agréable.

Soleil absent, ciel couvert: on voit l'humidité qui nous entoure et reste accrochée aux montagnes. Brumeux mais visibilité bonne. On a un bon vent.

On s'ancre à l'Ile-aux-Coudres pour souper. Il y a du squale et la mer s'est levée. Nous, on est abrité des grosses vagues et du vent fort qui s'est levé, quoique nous en ressentons tout de même les effets. Le bateau bouge pas mal.


On relaxe et on soupe.

Le vent tombe, la mer se calme, presque plate.

Alex tient à partir vers Tadoussac. Il a hâte d'aller à terre. Alors on attend la marée et on part!

jeudi 15 juillet 2010

Grand départ vers... Berthier!

Partis de Neuville à la grosse chaleur, sans vent... donc moteur. Le soleil nous chauffe la couenne et on est tout de même très heureux de partir sous ces conditions.

Rendus à l'Île d'Orléans, imaginez-vous donc qu'on retrouve notre grand copain Vent d'Est!!! Quelles retrouvailles! Hé oui, on doit faire du près mais comme la marée n'est pas tout à fait montante, les vagues sont bien acceptables. Assez au goût d'Alex pour aller siester dans le carré... Même les virements ne le dérangeaient pas, il restait bouche grande ouverte à dormir.

Quand nous avons appelé à St-Michel, la marée était encore trop basse et nous n'avions pas assez d'eau. On a donc décidé de poursuivre notre route jusqu'à Berthier, le vent nous permettant de progresser assez bien. Les vagues se sont levées légèrement puisque la marée a tourné. (Vent et marée dans le même sens) On a dû prendre un ris et réduire le génois. Comme c'était agréable! Le ciel s'est ennuagé et aux abords de Berthier, on a même réussi à frissonner!

Mon arrivée à quai a été plutôt manquée: arrivée trop vite, espace étroit, dent de peigne court, bref, j'aurais pu faire mieux. Ce n'était pas l'arrivée en douceur que j'aime faire. Pas d'accrochage, une chance! Il y a l'espace d'une défense entre notre voilier et notre voisin...

Notre première idée était d'ancrer quelque part mais comme notre vieil ami Vent d'Est s'est montré le bout du nez, on a préféré aller dans une marina, n'ayant pas de place à l'ancre protégé. Nous avons tout de même parcouru en une journée ce même trajet fait en trois jours l'année passée!!! Pas du tout les mêmes conditions!

Demain: St-Jean-Port-Joli? Cap à l'Aigle? On annonce des orages alors on se décidera demain.

mercredi 14 juillet 2010

Courte ballade pour Maude

C'est la deuxième fois que je fais un tirage auprès de mes élèves pour faire un tour de voilier.

Cette année, c'est Maude qui a gagné! Accompagnée de sa mère, nous avons fait une ballade en face de Neuville.


La marée était à l'étale à notre sortie, mais s'est remise à descendre. Le petit vent d'Est n'était pas assez fort pour nous permettre de remonter la marée.

Nous nous sommes ancrés à la bouée située en face de l'Auberge de Neuville et nous en avons profité pour dîner. À ce moment, le fleuve était presque miroir.



Je crois que nos invitées ont bien aimé leur première expérience. Ce fut une ballade bien agréable!

jeudi 8 juillet 2010

Visite de Samuel

Le mardi 6 juillet nous sommes sortis en voile devant Neuville avec Samuel.
La nuit fût très chaude et la journée s'est poursuivie dans une chaleur épouvantable.

Le vent était léger le matin et nous a abandonné en milieu d'après-midi. La canicule est difficile à supporter.

À la barre à roue, Samuel est très habile. Il conserve un cap au près sans aucune intervention de ma part. C'est comme s'il avait toujours fait cela. Je suis assez surpris de ses capacités de marin pour un débutant. Il faut dire que les conditions (sans vague et vent régulier) étaient favorables.

Côté mal de mer, ça s'est bien passé. Samuel a pris une gravole au cas où... Là encore les conditions étaient favorables.

Tard dans la soirée, après un bon repas BBQ sur la terrasse, nous sommes retournés à la maison car c'était vraiment très chaud au bateau.

Voici quelques photos.

samedi 3 juillet 2010

Visite de Cédric

Pas de nuages pour aujourd'hui et du bon vent pour faire un tour avec notre neveu Cédric.

On a pris 2 ris au départ pour que l'expérience soit agréable. Le génois pas tout déroulé au début pour le relâcher au complet quelques taques plus tard. Il est tout à fait à l'aise à bord, pas de maux de coeur. Il aime barrer, va dans le carré pendant la navigation, bref, il en profite!

Une belle navigation de 3h30 en direction de Portneuf. Avons fait du près mais étions avec la marée montante.

Mise à la cap pour dîner tranquille dans le secteur du banc des Écureuils et vent arrière pour revenir à la marina.

Alex était aussi des nôtres. Cela lui a permis de commencer à s'amariner puisque les débuts sont souvent difficiles pour lui.

Au retour à la marina, ils ont dépensé leur énergie à aller se baigner dans le fleuve, faire des courses, des sauts, des tours à vélos... ils vont bien dormir ce soir!!!


À la rencontre des kayakistes

Le jeudi 1er juillet, 9h30: départ. C'est nuageux et certaines cellules nous offrent de la pluie. On fait du vent arrière et on file à toute allure avec la marée qui nous pousse du bon bord.

On s'en va à la rencontre des Frédérique et de Benoît(collègues et amis à Luc), valeureux kayakistes partant du quai des Cajuns en direction de Bergeronne. Leur premier arrêt: Ste-Anne-de-Beaupré.

On les a rattrapés juste à temps, avant le pont de l'île d'Orléans, là où on s'ancre normalement pour voir les feux. (vers 14h)

Petite jasette, mais le vent et le courant donnent du fil à retorde à nos kayakistes, qui eux aussi ont profité de la marée et du vent pour se faire pousser pour arriver à destination. Ils ne sont pas ancrés, eux, et doivent peiner pour demeurer aux abords d'Euphoria.

Ils partent, on reste pour siester, en attendant que la marée tourne.

17h10, on lève l'ancre et faisons du moteur jusqu'aux bouées jaunes. De là, on fait du près... mais un long près jusqu'à Sillery. Un petit creux et on repart le moteur (tout en gardant le génois), se demandant si on range les voiles ou non. Ce n'était qu'une pause vent car dès qu'on a passé les ponts, le vent nous accote et on file jusqu'à Neuville, faisant du 7kn en moyenne sur le fond et quelques taques.

Journée extraordinaire de voile, peu fatigante et tellement agréable!!! On s'imaginait aller en Gaspésie avec ces conditions... comme cela aurait été différent!!! Enfin, pas deux étés pareils!